Les métiers de la course au large

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Publié le : 13 octobre 20213 mins de lecture

Dans les courses au large, le métier donnant le plus à rêver est celui de skipper. C’est une profession dans laquelle il est d’une part, difficile d’entrer et d’autre part dur d’y vivre. Un skipper joue aussi le rôle de convoyeur de bateau et peut amener un bateau avec son propriétaire et passagers d’un port à un autre.

Dans le domaine des courses au large, le métier de skipper est celui qui vient en tête en premier. Nombreux sont ceux à imaginer le métier de skipper comme un rêve sans forcément y voir les difficultés. Les skippers qui pratiquent la course au large comme Franck Cammas, Loïck Peyron, ou pour citer les coureurs du Vendée Globe, François Gabbart, Armel Le Cleach, Samantha Davies, ces navigateurs et navigatrices qui traversent les océans et qui vivent de leur passion sont beaucoup moins nombreux que ceux qui font du convoyage de bateau en proposant leurs services pour promener des clients sur leur propre bateau d’un port à l’autre. Ce skipper là doit détenir un brevet, pour être autorisé à convoyer des bateaux et transporter des passagers.

Mais les skippers et autres les navigateurs professionnels ne sont pas les seuls à pouvoir vivre de leur passion de la mer et de la course au large. Derrière les stars des grandes courses au large se cachent d’autres passionnés qui exercent des métiers très variés, mais toujours au contact des bateaux : le directeur technique, directeur sportif, spécialiste des composites ou mateloteur… Il est possible de se faire un nom très rapidement dans ce milieu car il y a toujours quelqu’un qui connait quelqu’un, qui a besoin d’un équipier spécialisé dans tel ou tel domaine. A vous de tenter votre chance et vous faire une place !

Dans les grandes courses au large, les sponsors jouent un rôle crucial car dans ce domaine l’argent est le nerf de la guerre. Et là, pas de miracle, pour décrocher un budget il faut du résultat, du résultat, du résultat,  pour arriver à décrocher un premier budget, par exemple pour la course du Figaro, qui est considérée comme un pieds à l’étrier vers les grandes courses. Si on décroche une belle place, on peut ensuite décrocher un budget pour un plus gros bateau.
N’oubliez pas que le skipper n’est pas propriétaire de son bateau  ce qui signifie que d’une saison sur l’autre, il peut-être remplacé par un autre skipper.

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